jeudi 16 octobre 2008

La crise des subprimes expliquée de manière simple


Houlala... Cela fait longtemps que je n'avais plus rien posté. Le rouge de la honte colore mon visage de manière intégrale. Soit ! Je tente donc de me rattraper.

Je n'innoverai point en discutant de la folie qui s'est emparée de la planète, faisant poindre le spectre d'une récession mondiale (avec tout ce qui s'ensuit comme conséquences désagréables).

De mon avis totalement personnel, je crains que la crise ne soit malheureusement pas suffisante pour servir de signal d'alarme, enjoignant au monde de modifier de manière drastique son mode de consommation surréaliste, lequel nous conduit inéluctablement à la catastrophe.

Connaissez-vous le pittoresque Nelson dans la série bien connue des Simpsons ? Ce dernier a pour agréable caractéristique de sortir un ricanement moqueur strident à l'attention de ceux qui subissent un coup dur cinglant dans la vie.

Si j'étais plein aux as, je donnerais volontiers 1.000.000 EUR si son ricanement pouvait être passé sur les hauts parleurs des salles de marchés de Wall Street à l'attention des traders...

(Snifff... Je ne suis pas plein aux as...)

Néanmoins, il est également à craindre que la facture soit payée en premier lieu par l'ensemble des petits porteurs puis par le contribuable.

"c’est todi les p'tits qu’on sprotche!" (maxime wallonne bien connue du pays liégeois)

Tout cela à cause des subprimes...

Bien que décliné et expliqué sous toutes ces formes par la presse financière, fort à l'honneur ces derniers temps, il n'est pas impossible que tout le monde ait bien saisi le mécanisme qui se cache derrière ce terme.

J'ai récemment reçu un petit e-mail forwardé par un ami, lequel offre une illustration à la fois simple, claire et amusante que je vous livre ici :

Imaginons qu'une dénommée Mme Ginette possède un petit troquet dans le village d'Houtsiplou-les-Bains-de-Pieds situé dans les Ardennes Belges.

Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.

Comme elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation. De plus, elle peut augmenter un peu les prix de base de la bière, du vin rouge et du petit genièvre.

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.

Tout s'emballe :

  • Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.

  • Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c'est-à-dire, les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

  • Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcooliques chômeurs, piliers de comptoir du troquet village d'Houtsiplou-les-Bains-de-Pieds n'ont pas un rond pour payer leurs dettes...

La buvette de Mme Ginette fait faillite.

Et le monde entier l'a dans le ...

(
Hem... Veuillez me pardonner : j'ai failli m'emporter).

mardi 29 juillet 2008

Les robots sont nos amis !


Nous vivons dans une époque formidable !

Le saviez-vous ? (Faisons néanmoins exception de certains problèmes mondiaux récurrents et de la prose de Bart de Wever).

Mais la plupart d'entre-nous l'ignore encore.

Je me suis donc investi d'une mission sacrée : vous ouvrir les yeux sur les miracles de la technologie moderne dont les dernières innovations peuvent transformer votre vie au quotidien.

Le temps qui court...

Si vous lisez ce message, il existe de fortes chances que vous souffriez d'un des Grands Maux du XXIème : le manque de temps libre.

Si tel n'est pas votre cas, hé bien, sachez que je vous envie ! (Fort heureusement, ma bonté naturelle m'empêche de vous lancer une terrible malédiction).

Pour les autres, apprenez ceci : nos amis les robots peuvent nous aider à vivre comme des rois ! La science-fiction est déjà dépassée par la réalité et nous n'en vivons que les balbutiements...

En guise de démonstration, je m'attaque ici à trois tâches classiques dont l'exécution nous empoisonne la vie régulièrement et pourrait même être l'origine de conflits réguliers dans les couples (bien que cela demeure fort rare) :
  • L'entretien des jardins
  • Le repassage des chemises
  • Le nettoyage
Le robot "Tortue"

Après une bonne journée de boulot durant ces mois d'été, rien de mieux que de se dépêcher de rentrer afin de tondre la pelouse. Si le trajet de retour n'est pas trop long et si le terrain n'est pas trop difficile à tondre de par sa superficie ou sa configuration, peut-être aurez-vous le bonheur de pouvoir profiter de votre jardin quelques minutes avant que le soleil ne se couche.

Haut les cœurs néanmoins : cette opération doit être répétée dans les jours qui suivent...

Le robot "tondeuse Automower 220AC" peut mettre fin à ce cauchemar ! Ce magnifique appareil est complètement automatisé et peut s'occuper de 1.800 m² de terrain. Si son énergie s'épuise, il retourne automatiquement à sa station de recharge (sa consommation s'élève à environ 2 euro par mois).

Il peut traiter des pentes de 35% et est à même d'éviter des zones pré-définies à l'avance (parterre de fleurs, potager...). Le robot est également équipé d'une alarme anti-vol ainsi que d'un système de protection parental.

Ceci n'est qu'un maigre aperçu des capacités de cette machine. Si vous souhaitez plus de renseignements, je ne saurais trop vous conseiller une petite visite sur ce site.

Le robot "Repasseur"

Vous adorez mettre une chemise tous les jours au travail ? Moi aussi.

Néanmoins, une légère appréhension vous gagne à chaque fois que vous replacez une chemise usagée dans votre bac à linge dont la hauteur détermine invariablement la quantité d'heures (non négligeable) nécessaire à un travail de repassage assidu...

Sans compter que certains chemises (généralement les plus jolies) se révèlent difficiles à traiter.

Si, de plus, vous êtes aussi doué que moi pour cette opération, il n'est pas impossible que votre travail final soit ponctués de plis peu esthétiques...

Une fois encore, la technologie moderne va faire de vous une véritable fée du logis !

Le robot Siemens TJ10001 Dressman est polyvalent et silencieux : il repasse chemises, chemisettes, chemisier en les séchant... et aère les vestes.

Son principe de fonctionnement est basé sur l'air chaud : la chemise encore humide doit être placée sur le robot sans séchage préalable.

Après quoi, il suffit de sélectionner le programme adapté au textile : le robot se gonfle automatiquement et souffle de l'air chaud à l'intérieur de la chemise.

Cet air chaud va permettre de repasser la chemise en la séchant.

En fin de programme, le robot souffle un courant d'air froid afin de resserrer les fibres pour un meilleur maintien de la chemise.

Selon les utilisateurs, le repassage moyen d'une chemise dure 6 minutes 30 secondes.

Vous êtes tenté par un achat ? Dans ce cas, n'hésitez-plus et cliquez immédiatement sur ce lien.

Le robot "Nettoyeur"

Ha ! Le nettoyage des sols ! La corvée suprême...

Et pourtant, qu'il est agréable de rentrer dans une maison propre. Mais un tel état de grâce requiert des efforts réguliers.

Bien entendu, la télévision nous abreuve d'affligeants spots publicitaires dans lesquels sont vantés et démontrés les vertus magiques de produits qui "nettoient les sols et les font briller" (tellement fort que l'on en a mal aux yeux). En guise de démonstration, une ménagère au sourire éclatant s'attaque à un sol tellement sale dont on perçoit difficilement la couleur initiale. Avec un simple coup de serpillère (et le produit), le brillant d'origine revient, entouré d'étoiles.

Désormais, la ménagère est obsolète !!!

Véritable merveille mécanisée, le robot "Scuba" fonctionne d'une manière similaire au robot Tortue décrit ci-dessus mais assume deux fonctions primordiales : il aspire et il nettoie.

Non seulement le système est complètement automatisé mais il passe dans des endroits difficiles (sous les meubles) et le fait tous les jours si nécessaire. Il dispose également d'une fonction primordiale : il ne rouspète jamais !

Ce petit robot a de nombreux frères dans une gamme similaire (par exemple, des robots dont la seule tâche est d'aspirer). Si ce type d'appareil vous fait rêver, vous pouvez obtenir un maximum de renseignements en cliquant sur ce lien.

En guise de conclusion

Sans conteste, l'humanité entre désormais dans un nouvel Age d'Or. Du moins, à condition de faire quelque peu fi des prix pratiqués (bien que le Scooba paraisse encore abordable).

Mais, à mon humble avis, il ne s'agit ici que de modestes débuts ! Le véritable farniente complet ne peut être atteint sans que d'autres fonctions ménagères ne soient également automatisées.

Citons par exemple :
  • Le robot qui refait le lit chaque matin (et qui change les draps de temps en temps)
  • Le robot qui replie le linge repassé (un complément pour Scooba)
  • Le robot qui descend les poubelles
  • Le robot qui apporte la télécommande et sert les apéritifs
  • Le robot qui remplit et qui vide le lave-vaisselle
  • Le robot qui va travailler à notre place
Et je suis certain d'en avoir oublié !

Bref, les techniciens ont encore pas mal de pain sur la planche...

jeudi 26 juin 2008

A la conquête de l'espace !!!

Marre du réchauffement, des impôts, de la vie chère, de la guerre, de la crise des subprimes et des débats politiques stériles et interminables ?

Une seule solution : quitter la Terre et partir à la conquête de l'espace ! Et dans un avenir proche !

Impossible, dites-vous ? Peut-être pas !

Voici une ébauche d'un super plan de conquête de l'univers (en exclusivité rien que pour vous) !

Le vaisseau spatial

Bon, d'abord, il faut un bon moyen de transport (si possible, ne fonctionnant pas au diesel).

Un professeur d'université en technologie mécanique et aérospatiale de Floride, a soumis une demande de brevet pour une conception circulaire d'appareil volant. L'appareil a été baptisé simplicité "véhicule aérien électromagnétique sans ailes" ou WEAV.

Le prototype proposé à la construction est de petite taille, dans les 16cm, alimenté par des batteries embarquées. Le véhicule se déplace par un phénomène appelé la magnétohydrodynamique. Une force propulsive est créée lorsqu'un courant ou un champ magnétique est passé au travers d'un fluide conducteur. Celui-ci est créé par des électrodes qui couvrent chacune des surfaces du véhicule et ionisent l'air environnant en un plasma.

Bon, cependant, bien que la conception soit prometteuse sur le papier, de gros obstacles se présentent entre la théorie et le décollage d'un premier prototype. La gestion de la gravité terrestre lors du vol de l'appareil, la masse de la source d'énergie qui devra développer une puissance suffisante pour générer le plasma nécessaire, les interférences de communication avec le véhicule en sont des exemples concrets, qu'il convient de résoudre.

Couvrir des distances gigantesques ?

Ok, le vaisseau est présent mais survient un autre problème. Les distances nous séparant des premières exoplanètes sont inimaginables.

En guise d'exemple, l'étoile la plus proche de notre système solaire, Alpha du Centaure, est située à 4,22 années-lumières, soit 270 000 fois la distance entre la Terre et le Soleil. Sur base de notre technologie actuelle, il faudrait des siècles à notre vaisseau spatial pour parcourir une telle distance.

Faut-il abandonner ? Non !!! Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement des Etats-Unis étudie actuellement un moteur "hyperspatial" !

Un indéniable avantage des projets "top secret" est qu'ils sont totalement invérifiables.

L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.

Le moteur, en théorie, fonctionne en créant un intense champ magnétique qui, selon les idées initialement développées par le défunt scientifique Burkhard Heim dans les années 50, produirait un champ gravitationnel et permettrait la propulsion d'un vaisseau spatial.

L'US Air Force a manifesté de l'intérêt pour l'idée et les scientifiques travaillant pour le Département de la Défense américain (qui possède un appareil connu sous le nom de "Z machine" susceptible de produire le genre de champ magnétique nécessaire pour piloter le moteur) indique qu'un essai pourrait être envisagé si la théorie est soumise à une analyse minutieuse.

Le Professeur Jochem Hauser, physicien à l'université des sciences appliquées de Salzgitter en Allemagne, ancien aérodynamicien à l'ESA et qui est un des scientifiques ayant proposé l'idée, a fait savoir que si tout allait bien un moteur opérationnel pourrait être testé dans environ cinq ans.

Où irons-nous ?

Puisque nous disposons désormais d'une soucoupe (tout confort) munie d'un moteur de propulsion hyperspatiale, nous sommes prêts à conquérir l'univers !!!

Cependant, vers quel point de l'Espace devrions-nous nous diriger ?

Mais vers Gliese 581c, naturellement !!!

Le 15 avril 2007, une équipe internationale constituée d'astronomes français, suisses et portugais a découvert la première exoplanète de taille terrestre ayant une température superficielle comprise entre -3°C et +40°C.

L'exoplanète a été baptisée Gliese 581c et en orbite autour de l'étoile Gliese 581, située à 20,5 années-lumière de la Terre.

Soit à peine 160 jours avec notre superbe soucoupe !

La température moyenne à la surface de cette planète laisse penser à autoriser la présence d'eau à l'état liquide à sa surface et donc une possible présence de vie extraterrestre.

En conclusion

Plus que quelques années de patience donc et je pourrais embarquer pour mon premier voyage intersidéral !!! C'est promis : je vous promet de poster mes aventures spatiales dans ce blog.

Bien entendu, la soucoupe pouvant accueillir plus d'une personne, je compte mettre en vente aux enchères sur eBay les places disponibles. Je vous tiens au courant !

A moins bien sûr que toutes mes suppositions et ma démarche pseudo-scientifique soient erronées ...

Dans ce cas de figure, je devrais faire une autre promesse : limiter les apéros de manière drastique... Néanmoins, étant donné le sérieux de tout ce travail, j'ai peu de doute à ce propos. :o)



mercredi 18 juin 2008

Qu'est-ce que signifie l'expression "présomption d'innocence" ?

Wahoub Fayoumi, journaliste à la RTBF arrêtée début juin pour « appartenance à une organisation terroriste », en compagnie notamment de Bertrand Sassoye (ex-CCC), a fait parvenir au « Soir » le récit impressionnant de son arrestation, des interrogatoires, de sa détention.

Bien sûr, chacun se forge sa propre opinion. Personnellement, je trouve cela édifiant, choquant et assez inquiétant.

Le Cauchemar, lettre de prison
Rédaction en ligne

mardi 17 juin 2008, 07:08

Je suis journaliste. Mais ce n'est pas pour ça que j'écris aujourd'hui. Ce texte est mon témoignage. Quelque chose d'immense et d'effrayant m'est arrivé, il y a plus d'une semaine.

C'était jeudi. Le 5 juin, c'est l'anniversaire de mon compagnon. A 5h00 du matin, on frappe à la porte. Je dormais encore, je m'habille vite, ça a l'air important. Lorsque j'ouvre, je vois des policiers dans la cage d'escalier. Il y en a beaucoup. Je pense à un cambriolage.

On me dit que c'est pour une perquisition. Chez moi ?

"Vous venez chez moi ?" je dis.

Oui.

Je leur demande pourquoi. "On ne sait pas. On a juste un mandat."

Ils entrent.

"Vous êtes seule ? Vous êtes sûres ?" Ils sont 6 ou 7. Ce n'est pas normal.

"Que ce passe-t-il ?" je dis. Sur le papier, il y a écrit "terrorisme", "urgence".

"Vous êtes privée de liberté, madame."

On ne réalise rien à ce moment-là. On ne comprend simplement pas les mots. La tête tourne. Ils fouillent. Tout. La cuisine, la salle de bain, mes vêtements, mes livres. Ils mettent des choses de côté, ils disent "on saisit". ça dure 3 heures. Ils prennent les ordinateurs, des affiches, des livres, un bouquin en arabe.

Je leur dit "je dois aller au travail."

"Je ne pense pas que ce soit possible."

Je voudrais téléphoner, mon GSM est déjà saisi. Mon équipe attendra à Reyers, mon compagnon aussi, je ne verrai pas mon frère qui prépare un voyage de plus d'un an en Espagne et au Mali.

Personne ne saura où je suis aujourd'hui.

"Au bureau" comme ils disent, c'est l'interrogatoire. Des questions sur mon nom, mon âge, mon loyer, mon numéro de carte de banque, mes opinions politiques, mes amis. Des heures passent, je commence à trembler.

Aux questions auxquelles je réponds "je ne sais pas", ils insistent. Avant de comprendre ce qu'ils veulent. Le choc se diffuse lentement, à chaque question.

C'est l'après-midi. J'aperçois des hommes cagoulés, armés. Ils viendront me chercher. Il doit être 17 ou 18 heures. Je suis menottée, attachée par une corde que tiennent deux hommes. Je suis masquée, je ne peux rien voir.

Trajet en voiture. Sirènes hurlantes, escorte. Arrivée au Palais de Justice.

Des couloirs, des ascenseurs, je ne vois rien. On s'arrête. Un homme m'enlève les menottes, mains sur la tête ; un autre, le masque. Je suis face à un mur gris. Une porte se ferme.


Je n'ai vu personne. Je n'ai rien vu à part cette porte grise qui s'est fermée, grise comme les murs, comme le rebord en béton. Les murs lisses, affreusement lisses. Il n'y a aucune ouverture. J'ai l'impression d'étouffer. Envie de taper sur ces murs lisses. Je ne dois pas pleurer.
Personne ne m'a dit un mot. J'attends. Des heures. 20h ? 22h ?

Interrogatoire chez la juge d'instruction. "Vous n'avez pas tout dit".

Un cauchemar qui se poursuit. Je ne sais pas où j'ai mal. Ça va s'arrêter, j'en suis sûre. Je pleure quand elle parle de ma famille. C'en est trop.

A nouveau le cachot. Ma tête est raide. Je m'allonge sur le rebord en béton. Quelle heure est-il ? Est-ce que le temps s'allonge ou se rétrécit ? On reviendra me chercher. Chez la juge, dans ce bureau allumé au fond d'un couloir.

"J'ai hésité" elle dit. Alors je sais. Sur mon mandat d'arrêt, il est 2h30.

C'était il y a une semaine et quatre jours. Beaucoup de choses à dire sur le mandat d'arrêt, sur l'inculpation, sur les méthodes.

Des méthodes de cowboys, des interrogatoires où on renverse la charge de la preuve. On m'a épié, surveillée, mise sur écoute, analysé mes comptes bancaires et mon écriture, depuis plus d'un an.

Attendait-on de moi que je conforte une hypothèse de départ ? Que je donne des noms qui alimenteraient leur idée ?

Leur enquête est restée désespérément vide. Est-ce pour cela que je suis en prison ?

Sommes-nous là parce qu'il DOIT y avoir quelque chose ?

Il suffirait alors de bien peu : d'affirmer des solidarités, d'avoir des idées politiques. Je l'ai entendu à notre charge, ces idées politiques ont été présentées comme en soi terroristes !

Je n'ai jamais caché mon engagement. Il est public, libre et réfléchi. Défendre des étudiants, des sans-papiers, des prisonniers politiques, se battre pour un monde plus juste, ce ne sont pas des engagements dont on doit avoir honte. Si je n'avais pas été ici, j'aurais été devant ces prisons, j'aurais écrit des communiqués, j'aurais contacté des associations.

La souffrance de ma mère et de mes frères, la solitude de mon compagnon, la tristesse de mes amis, l'incompréhension sur mon lieu de travail, la privation de liberté de quatre militants, la criminalisation de la solidarité, sont-ils des prix à payer ?

Wahoub
Prison de Berkendael

jeudi 12 juin 2008

La revanche des pop corns !


Alors que les premiers téléphones mobiles apparaissaient, une kyrielle de frimeurs avant-gardistes exhibaient fièrement leurs premiers appareils qui évoquaient plus la forme d'un talkie-walkie militaire.

Désormais, cette époque est bel et bien révolue et plus personne n'ose sortir sans ce précieux appareil, de peur d'être coupé du monde.

Notre sonnerie préférée retentit ? Nous bondissons généralement dessus, où que nous soyons, quoi que nous soyons en train de faire.

Ce gadget technologique qui a bouleversé notre mode de vie est-il réellement sans danger ? Les quelques rares études statistiques menées jusqu'à présent sur la question sont peu éloquentes à ce sujet ou plus simplement, on en parle peu ou pas du tout.

Dites, entre nous, avez-vous déjà eu l'oreille bien chaude, suite à une longue discussion passionnée à l'aide d'un téléphone portable ?

Afin d'illustrer ce propos, je vous invite à jeter un œil sur la vidéo suivante en cliquant sur l'image. Néanmoins, attention aux âmes sensibles : il s'agit d'un véritables grain de pop corns... ;o)

La mort d'un malheureux grain de pop corn
Suite à cette malheureuse expérience, la communauté des pop corns a été véritablement scandalisée.

En guise de représailles, un parti des plus radicaux pop corns ont mené une expédition punitive contre un iphone, le plus majestueux des représentants de la race des téléphones portables.

La mort d'un malheureux grain de pop corn

mercredi 4 juin 2008

Un petit tataki de thon rouge ?


Je suis un peu honteux de l'avouer mais il existe de merveilleuses recettes de cuisine qui ne font pas partie de la célèbre philosophie "le gras, c'est la vie !".

Il est donc possible de se régaler sans pour autant augmenter son taux de cholestérol de manière drastique.

La recette que je vous soumets ici se sert soit en zakouski, soit en petite entrée - à votre meilleure convenance. Son origine se perd dans la Nuit des Temps : les Grands Maîtres Culinaires Occultes se la transmettent de génération en génération de bouche à oreille...

Je romps donc ici le sceau du Secret. :o)

De manière plus sérieuse, un "tataki" désigne une pièce de poisson saisie sur une poêle très chaude mais servie froide.

En ce qui concerne le poisson, l'idéal est bien entendu d'utiliser du thon rouge (le plus merveilleux poisson du monde après la sole). Cependant, vous ne l'ignorez peut-être pas mais ce poisson est menacé d'extinction : les prix de vente au Japon atteignent des sommets et les quotas de pêche draconiens imposées par l'Union Européenne sont fort peu respectés (l'écologie contre le profit, cela sonne généralement comme le pot de terre contre le pot de fer).

Qui sera donc le gugusse qui pêchera le dernier représentant de cette espèce ?

Pour cette recette en particulier, une bonne tranche de thon aux nageoires jaunes (lequel semble moins menacé d'extinction) suffira amplement. En plus, ce n'est pas votre porte-feuille qui s'en plaindra. D'un point de vue gustatif, la différence est légère, croyez-moi.

Bon appétit !

Tataki de thon rouge, marinade au soja, sésame et gingembre

Ingrédients
  • Filet de thon rouge
  • Moutarde
  • Vinaigre de soja
  • Set et poivre
  • Jus de citron
  • Gingembre frais râpé
  • Huile d'olive
  • Coriandre
  • Sésame
Mode opératoire
  • Faire revenir un peu de sésame à la poêle (sans ajouter d’huile).
  • Saisir à la poêle sur feu très vif la tranche de thon rouge sur les 2 faces - l'intérieur doit rester "cru" mais l'extérieur doit être grillé.
  • Découper la tranche en dé.
  • Réaliser une vinaigrette en mélangeant de la moutarde et du vinaigre de soja.
  • Saler et poivrer.
  • Ajouter du citron et valider le goût de la préparation (environ 1 citron et ½).
  • Ajouter un peu de gingembre râpé et un peu d’huile d’olive.
  • Incorporer un peu de coriandre finement hachée.
  • Faire mariner les dés de thon rouge dans cette vinaigrette tout en ajoutant le sésame.
  • Réserver.

mardi 20 mai 2008

Shiatsu


Quoi ? Vous ignorez donc ce qu'est le shiatsu ??? Mais, dites-moi : quel manque flagrant de culture générale !!! (rire moqueur)

Plus sérieusement, ne prêtez aucune attention à ce ton suffisant et arrogant ! Il y a encore peu de temps, jamais je n'avais encore entendu ce terme venu en droite ligne du Japon.

Je vous en parle car j'ai un ami, un peu sage, un peu fou (comme le chante Renaud) qui pratique cette discipline fort peu connue du grand public. Ce dernier vient d'ouvrir son cabinet afin de faire profiter de ses talents à tous ceux qui en ont besoin.

Fanatique inconditionnel de la culture d'Extrême-Orient, grand voyageur infatigable (vous connaissez beaucoup de personnes qui partent seul au Népal, avec pour seul bagage un sac à dos ?), avide de découvertes, de cultures et d'expériences en toute sorte, ce dernier a pratiqué l'étude intensive du shiatsu durant de nombreuses années sous l'égide d'un authentique Maître venu du Japon (c'est vous dire) !

Bon, de quoi s'agit-il ?

Littéralement, shiatsu signifie « pression des doigts ».

C’est une thérapie manuelle originaire du Japon qui allie massages de détente et pressions thérapeutiques selon les principes ancestraux de la médecine traditionnelle chinoise dans dans laquelle il plonge ses racines.

Le shiatsu consiste à effectuer une série de pressions des pouces sur certains points spécifiques le long de méridiens. En plus du bien-être engendré par la détente musculaire, ce travail permet de libérer et d’équilibrer la circulation de l’énergie.

Mais notre praticien ne se contente pas d'une seule discipline et offre également la possibilité de pratiquer la méditation (Zazen).

Votre curiosité est titillée ?
Vous souhaitez davantage d'information ?

Dans ce cas, je ne peux que vous conseiller une visite urgente du site http://shiatsu-therapie.be !

mercredi 7 mai 2008

Le meilleur restaurant japonais de Wallonnie !


Un nouveau restaurant a récemment fait son apparition dans la belle capitale Wallonne (Namur, bien entendu, pour ceux qui l'ignorent encore).

Jusque là, rien d'exceptionnel, me direz-vous.

Ceci dit, ce magnifique établissement est complètement dévoué à la cuisine japonaise de tradition - et Dieu sait si de tels restaurants sont rares. Mais, comble du bonheur, il est ... (je n'arrive pas à trouver mes mots car j'en tremble d'émotion) ... sublime, incomparable, d'une finesse et d'une authenticité sans nom !

Bref, de ma maigre expérience en la matière, le meilleur restaurant japonais en Wallonie, sans l'ombre d'une hésitation !!!

Sushis, sashimis, miso et tempuras s'exhibent sur vos assiettes dans une farandole des plus alléchantes.

De plus, les prix demandés sont simplement dérisoires (du moins, en comparaison avec les restaurants de cette gamme).

Le restaurant en lui-même ne paie pas de mine - ne vous attendez pas à de grandes salles munies de tatamis, avec une nuée de geishas our vous accueillir.

En fait, vous avez plutôt l'impression de rentrer dans un snack comme si vous étiez à Tokyo (bien que je ne sois jamais - je l'avoue - allé au Japon mais je veux croire que cela ressemble à cela).

Si vous êtes un amateur du genre et si vous en avez l'occasion, surtout n'hésitez pas ! Foncez pour une expérience culinaire magique.

Le restaurant dispose de son propre site que je vous soumets ici :

http://www.ogawa.be




dimanche 27 avril 2008

Remake d'Armaggedon "grandeur nature" ?


"Nous n'avons peur que d'une seule chose, c'est que le ciel nous tombe sur la tête" clame le chef gaulois bien connus Abraracourix...

Il y a quelques semaines de cela, quelques médias évoquait un petit fait divers : un jeune étudiant allemand âgé de 13 ans rectifiait de manière spectaculaire les probabilités de collision d'un astéroïde avec la Terre.

A partir d'observations télescopiques à l'Institut d'astrophysique de Potsdam (AIP), près de Berlin, le lycéen Nico Marquardt a calculé une probabilité de 1 sur 450 qu'un astéroïde baptisé Apophis entre en collision avec la Terre.

La Nasa, qui avait estimé à 1 sur 45.000 la probabilité d'un tel impact, a fait savoir (via l'Agence européenne de l'espace ESA) que le jeune génie avait raison.

Le facteur intégré par Nico Marquardt que l'Agence américaine n'avait pas pris en compte est le danger de collision d'Apophis avec l'un ou plusieurs des 40.000 satellites lors du passage près de la planète bleue le 13 avril 2029.

Ces satellites tournent à une vitesse de 3,07 km/seconde autour de la Terre à une distance allant jusqu'à 35.880 kilomètres: or l'astéroïde devrait passer à 32.500 kilomètres de notre planète.

Si un impact a lieu en 2029, cela pourrait changer la trajectoire d'Apophis de manière à lui faire rencontrer notre planète lors de son prochain passage près de la Terre prévu en 2036.

En cas de collision, la boule de fer et d'iridium d'un diamètre de 320 mètres et lourd de 200 milliards de tonnes tomberait dans l'Océan Atlantique.

Ce choc déclencherait des vagues monstrueuses, ravageant les côtes et bien au-delà, tandis que des masses extrêmement denses de poussière dans l'atmosphère assombriraient le ciel pour un temps indéterminé.

Charmant programme...

Mais jusqu'à ce que des observations radar de l'astéroïde soient entreprises en 2013, la situation restera peu claire.

Si les mesures radar de 2013 indiquent qu'Apophis est une menace pour la Terre, un vaisseau spatial serait envoyé vers l'astéroïde afin de l'étudier. La mission pourrait alors atteindre l'objet d'ici 2019 selon les évaluations de la NASA.

Ce vaisseau larguerait un transpondeur radio sur la surface ou le placerait à proximité de l'astéroïde, en vue d'aider les scientifiques à affiner leur prévision de son orbite.

Si les données transmises devaient indiquer qu'Apophis constitue une menace pour la Terre en 2036, la NASA pourrait lancer un deuxième vaisseau spatial pour dévier sa trajectoire entre 2024 et 2028. Cette déviation se produirait avant que l'astéroïde ne s'approche en 2029, le détournant de ce fait sans risque d'une trajectoire potentiellement fatale.


vendredi 4 avril 2008

Le gras, c'est la vie !!!




Allez, hop ! Je vous livre ici une autre petite recette toute simple et de mon crû cette fois.

Ceux qui ont l'occasion de la déguster l'ont appréciée. J'ose espérer que, si vous vous aventurez à l'essayer, il en sera de même pour vos papilles gustatives.

Il s'agit ici d'un petit zakouski qui n'est autre qu'un petit toast au champignons des bois dans une version plutôt ... grasse. Les adorateurs du "Light" feraient mieux de visiter un autre site.

Il ne faut pas s'y tromper : "Le gras, c'est la vie !" est un véritable art de vivre.

Plus une préparation contient de la graisse, plus elle est savoureuse ! :o)

Par exemple, un chef-coq dira qu'il bonifie une préparation en ajoutant du beurre (ou une quelconque matière peu légère) au dernier moment, et ce, dans des proportions peu négligeable, relevant de manière impressionnante le goût d'une préparation culinaire.

Je m'égare.

Revenons à nos moutons... euh ! Je veux dire nos champignons:

Toasts aux Champignons des Bois

Ingrédients:
  • Pain de mie
  • Champignons des bois (100 gr suffisent largement pour une dizaine de toast)
  • Huile d'olive
  • Vin blanc
  • Beurre
  • Ail

Mode opératoire:

  • A l'aide d'un emporte-pièce (ou plus simplement d'un verre), détaillez des disques dans les tranches du pain de mie.
  • Faites chauffer de l'huile et du beurre (en quantité égale) dans une poële.
  • Ensuite, faites colorer les disques de pains de mie. L'idée est d'obtenir de beaux toasts bien dorés. Attention néanmoins à ne pas les laisser brûler. Comme le beurre est absorbé par le pain, n'hésitez pas à en remettre (en vous exclamant comme de juste : "le gras, c'est la vie !")
  • Détaillez les champignons des bois en brunoise (c'est-à-dire en tous petits dés). Petit rappel : ne jamais laver les champignons à l'eau (cela tue leurs saveurs). Au lieu de cela, frottez-les à l'aide d'un papier scottex. (Ou, si vous êtes armés de patience, pelez-les)
  • Hachez finement une gousse d'ail.
  • Faites chauffer un filet d'huile dans un poëlon et ajouter l'ail.
  • Ensuite, plongez la brunoise de champignons des bois dans l'huile
  • Ajoutez quelques petits morceaux de persil frais
  • Rectifiez l'assaissonement
  • Déglacez au vin blanc
  • Laissez réduire
  • Il ne reste plus qu'à garnir les toasts avec la préparation de champignons.

Et bon appétit !

mardi 25 mars 2008

Fenêtre ouverte, clim' à donf !!!


Il y a quelque jours de cela, je me lève après une bonne nuit de sommeil.

Que vois-je ?

Un magnifique manteau d'un blanc immaculé recouvre la petite place sur laquelle donne la fenêtre de ma chambre... Devant ce spectacle grandiose, je tombe à genoux ... en frémissant aux nombre d'accidents qui ont déjà dû se produire depuis que mon stupide réveil s'est mis à vrombir.

"Stupide neige !"

Me voilà en train de courir tenter d'attraper le premier train en partance vers notre capitale prestigieuse. D'ordinaire, je prend la voiture mais ici, des dizaines de conducteur se sont déjà évertué au concours de l'accident le plus spectaculaire... Inutile de tenter le diable. Et puis, j'ai horreur de conduire sur du verglas - tout simplement.

Morceaux choisis des conversations entendues durant la journée...
  • "Y a plus de saisons ! Vous-vous rendez compte, de la neige en mars !"
  • "Le réchauffement..."
  • "Les gaz à effet de serre... Le CO2 ! Le CO2 !"
Ceci dit, en dehors des conducteurs qui ont refusé la priorité à un platane, suite à une glissade, tout le monde semble presque rassuré de les voir enfin tomber, ces flocons !

Quelle psychose nous a gagné depuis ces dernières années ?

Réchauffement et CO2... Ces mots nous matraquent sur tous les médias au moins une fois par jour. Non seulement la météo se dérègle complètement, mais c'est de notre faute à tous !!! Notre voiture, notre chauffage, nos déchets, nos industries mais aussi notre respiration, sans même parler des flatulences quotidiennes des bovidés qui sévissent dans nos prairies.

Le sujet, je vous l'avoue, m'a sérieusement tracassé. Aussi avais-je commencé quelques petites recherches de çi, de là, découvrant un monceau de nouvelles les plus alarmistes les unes que les autres, mais cherchant désespérément les éventuels contradicteurs...

Car il ne s'agit point d'un débat mais presque d'une religion ! Aucun propos hérétique ne semble toléré.

Les politiques, les industriels, les écologistes, monsieur et madame tout le monde, tous scandent d'une même voix : "A mort le CO2 provoqué par l'homme !". Si vous deviez avoir une opinion différente, de deux choses l'une : soit vous êtes fou ou stupide, soit vous êtes un cadre supérieur pour le compte d'une compagnie pétrolière ou d'un constructeur de voiture....

Et puis, un jour, je trouve sur les quelques rares sites réfractaires, la trace d'une émission particulièrement intéressante sur le réchauffement causé par l'homme.

Ce documentaire est tout simplement ... édifiant.

Il ne conteste en rien la réalité d'un climat qui change, mais invite à la réflexion sur toute une série de sujets connexes au réchauffement et pose des raisonnements troublants.
  • L'homme est-il responsable de ce changement ? (Sachant que les émissions de CO2 provoquée par l'activité humaine ne constituent qu'un faible pourcentage de la masse globale de ce gaz rejeté dans l'atmosphère).
  • Le CO2 fait monter la température, selon Al Gore. Une interprétation plus précise des courbes qui soutienne son exposé font apparaître une autre réalité : la température génère la montée de CO2, et non l'inverse. La montée des températures débute à la fin du XIXème siècle. A cette époque, combien d'entreprises industrielles réparties sur la surface du globale ont initié le phénomène ?
  • Qui sont les fameux membres du GIEC ? Pourriez-vous en citer un ?
  • L'Europe a connu de par le passé de nombreuses périodes de réchauffement. Une kyrielle de traces historiques le démontrent. Les glaces auraient déjà fondu par le passé...
  • Pourquoi les politiques jouent la carte du réchauffement causés par l'homme ?
  • Pourquoi les scientifiques joueraient la carte du réchauffement causés par l'homme ?
  • Pourquoi les industriels joueraient la carte du réchauffement causés par l'homme ?
  • Pourquoi les médias joueraient la carte du réchauffement causés par l'homme ?
Si l'une de ces questions vous interpelle ou si vous souhaitez un début de débat contradictoire, je ne saurais trop vous recommandez de visionner ce documentaire dont je vous livre les liens.
Depuis, je suis complètement déculpabilisé : je vis donc l'esprit libre et je roule, fenêtre ouverte et climatisation à fond, été comme hiver !!! :o)

(Rire dément)

lundi 24 mars 2008

Le Bloop


Il est peu probable que vous n'ayez jamais entendu l'expression : "La culture, c'est comme la confiture : moins on en a, plus on l'étale !".

Grâce à Wikipédia (que je ne vous présente pas), ce n'est plus un pot de confiture qui est mis à ma disposition mais bel et bien un seau de grande contenance.

C'est dire.

Attendez, c'est d'ailleurs l'heure de ma prière quotidienne !

Ô Divin Wikipédia ! Soit sept cent septante sept fois remercié et loué, toi qui me permet de paraître si intelligent et de briller en société !

Non, sans rire, je viens d'y lire récemment un article un peu surprenant traitant du Bloop.

De quoi s'agit-il ?

Il faut savoir que la Navy a mis en place durant la guerre froide un système de surveillance composée de sonars passifs, lequel fut construit pour surveiller les éventuels sous-marins soviétiques qui auraient la mauvaise idée de trop s'approcher du territoire américain.

En 1997, une des antennes de ce système a détecté à plusieurs reprises un son qui "monte rapidement en fréquence sur environ une minute et à une amplitude suffisante pour être détecté par plusieurs senseurs sur une portée de plus de 5 000 km".

L'origine physique du son était située dans l’océan Pacifique équatorial (latitude 50°, longitude 100°). Grâce à Google Maps, vous pouvez voir où ce point se situe.

Aucune explication n'a permis de déterminer jusqu'à présent l'origine de ce son.
  • L'hypothèse d'une secousse sismique a été écarté, au vu du profil du son et du fait que celui-ci a été reproduit plusieurs fois.
  • Une des hypothèses serait que ce son ait été émis par une baleine bleue, puis porté par les courants marins sur une distance de 4800 km.
  • Une espèce encore inconnue (calamar ou pieuvre d'une certaine taille) aurait généré ce son. Cependant, les biologistes contestent le fait qu'un céphalopode puisse produire ce genre de son car ils ne possèdent pas les membranes gazeuses nécessaires (à cette profondeur, c'est préférable pour eux). L'hypothèse d'une baleine est également rejetée car elle aurait immanquablement été repérée lors de sa remontée à la surface.
Bref, aucun consensus.

Par contre, il y a une histoire troublante.

Connaissez-vous l'écrivain Howard Phillips Lovecraft et son fameux Mythe de Cthulhu ?

Si vous aimez le genre Dark Fantasy dont il est, je pense, l'un des pères fondateurs, je vous conseille vivement la lecture de ses œuvres.

Lovecraft était un peu (beaucoup) cinglé : hanté par de nombreuses phobies, il ne pouvait supporter la proximité de la mer, ni même les objets en provenant. Le froid le rendait malade et les seuls êtres vivants qui semblent ne pas lui avoir déplu étaient les chats.

Les romans de Lovecraft présentent le monde comme un univers hanté par des forces anciennes et bannies, attendant l'heure de leur retour. L'Appel de Cthulhu, publié en 1926, est la pièce angulaire de cet univers, décrivant une créature monstreuse vivant dans une cité engloutie, du nom de R’lyeh et attendant son heure pour revenir...

Or, Lovecraft fournit dans son roman, l'Appel de Cthulhu, une position géographique de cette fameuse cité, à savoir (latitude 47°9, longitude 126°43′).

Sur Google Maps, ce qui donne cette position.

Coïncidence troublante... Vous avez vu le film CoverField ?

dimanche 23 mars 2008

Une p'tite soupe sympa !

Je vous ai dit que j'adorais la cuisine ?

Au début, je chipotais de ci, de là, essayant de réaliser une ou deux recettes. Depuis quelques années, je suis une formation en restauration-traiteur en cours du soir, histoire de se "professionnaliser" quelque peu. J'ai même caressé l'idée d'en faire un métier. Ceci dit, n'en doutez pas : il s'agit d'une profession très exigeante et j'admets que je ne suis pas taillé pour cela !

Après mûre réflexion, je suis déjà parfaitement content d'être capable de tenir l'élaboration et la réalisation d'un menu complet, en utilisant quelques-uns des trucs et astuces de pro (ce qui n'est déjà pas si mal).

Certaines personnes de mon entourage ont vraiment cela dans le sang : ils harmonisent les ingrédients et les mêlent dans une présentation sublime avec aisance. Ce que je qualifierais de "véritable cuisinier".

Bon, toujours est-il que, durant ces cours, on voit passer de petites recettes simples aux résultats souvent impressionnants. Je vous en livre une, captée ici aux temps de préparation des zakouski, où le moment créatif est le plus fort !

Pour la petite histoire, la recette ne vient pas de moi mais d'une très grande amie qui participe également à ces cours et qui a vraiment la "patte du chef" !

Soupe de fanes de radis au Boursin.

Ingrédients:
  • Deux gros oignons
  • Une courgette
  • Du beurre
  • Des fanes de radis (les "fanes" sont les feuilles de la tige du radis)
  • Du fond de volaille (ou du bouillon de poule)
  • Du fromage Boursin "Ail et fines herbes" (75 grammes suffiront largement)
Mode opératoire:
  • Emincer les oignons et la courgette
  • Faire revenir les oignons dans un peu de beurre
  • Ajouter la courgette coupées en dés et les fanes de radis
  • Recouvrir d'eau, ajouter le fond de volaille (ou le bouillon) et laisser mijoter
  • Après quoi, un bon coup de mixer, histoire d'en faire un liquide bien homogène
  • A vous de rectifier l'assaisonnement. Attention, il n'est pas conseillé de mettre du poivre dans la préparation d'une soupe : cela la gâche. Par contre, une pointe de poivre de Cayenne est du meilleur effet.
  • Juste avant de servir, ajouter le fromage Boursin dans la soupe (seul le Boursin vaut la peine : les "ersatz" ne donneront pas le même résultat) et passer à nouveau un coup de mixer.
Il n'y a plus qu'à servir en zakouski dans une petite tasse de café ou simplement en entrée.

Bon appétit !

samedi 22 mars 2008

Le projet BigDog...


Vous n'ignorez sans doute pas que la grande armée américaine mène de nombreuses croisades sur notre belle planète au nom de la Liberté et de la Démocratie.

Afin d'assurer cette mission divine, les ténors de l'armée se doivent de s'assurer une avance technologique par rapport à tous les protagonistes susceptibles de s'opposer à eux. Pour cela, des budgets colossaux peuvent être consacrés. Ce qui ne manque pas d'attirer une kyrielle de compagnies susceptibles de fournir des technologies innovantes.

Parmi les nombreux projets (du moins, ceux qui ne sont pas marqués du sceau du secret militaire), il en est des plus surprenants, dont le projet BigDog.

Voici un lien vers une vidéo de démonstration de "la bête".

http://www.youtube.com/watch?v=BP22WaA58AA

Je la trouve assez impressionnante. Et vous ?

La charge "utile" de cette horreur mécanisée est d'environ 300 kilos (si mes informations sont exactes). Imaginez une charge d'une vingtaine de ces horribles demi-chiens, armés d'une mitrailleuse pilotée à distance ou contrôlée directement à l'aide d'une informatique embarquée...

Hello, World!


Mon premier message sur mon blog personnel ! Quelle émotion !!! Mes mains en tremblent tandis qu'un frisson insoutenable me parcourt l'échine...

Trêve de trémolos et soyons sérieux quelques secondes : je tiens à présenter l'image d'un homme respectable !

Bon, avant toute chose, je pense qu'il est nécessaire que je vous soumette un auto-portrait...

Je suis une unité carbonique générée il y a de cela plus de 30 ans dans le cadre d'un projet scientifique des plus ambitieux. L'expérience est en fait une réussite totale ! Produit résultant d'une évolution constante des espèces depuis des millions d'années, je suis fier d'arborer une ADN des plus complexes et porteuse d'un formidable potentiel.

(C'était la minute "modestie" - n'en croyez pas un traître mot)

Plus concrètement...

Petit analyste-développeur dans une minuscule société informatique, se frayant un chemin parmi les grands conglomérats qui se partagent la planète (et qui la plongent vers sa fin inéluctable), je partage mon maigre temps libre en une myriade de petits projets partant dans tous les sens, mais avec une prédilection fortement prononcée pour l'art culinaire, le jeu de rôle, l'histoire, l'astrophysique, l'astronomie, les probabilités, l'astrologie, la numérologie, la création de jeux vidéos, le dessin, l'absinthe, les techniques de manipulation, la conception de crèmes glacées et de sorbets, les requins, les sushis, les exoplanètes, les énigmes, les artefacts, les nouvelles inventions, la logique, l'analyse discriminante et j'en passe.

Très important : quand l'excès de graisse lié à certains agapes et orgies se fait sentir - et, surtout, se voit un peu trop, j'éprouve également un attrait pour certaines activités sportives (afin de me donner bonne conscience mais cela me passe assez vite).

Ah oui, j'oubliais ! Je suis également affublé d'un surnom étrange : "Bibheist" (dont je ne peux malheureusement révéler l'étymologie pour des raisons déontologiques obscures).

Quoi ? Vous êtes toujours présent ? Vous avez survécu ?
Mais c'est magnifique !!!

Bon, dans ce cas, revenons donc sur ce blog.

Son rôle est simple (mais probablement pas très original) : il s'agit pour moi d'un "défouloir" et non d'un journal intime (sauf si cela vous intéresse mais bon, a priori, ce n'est pas mon intention...).

Bref, un peu de tout et sans grande logique : des articles, des liens, des vidéos, des petits commentaires sur les progrès bénéfiques de notre civilisation technologique, des réflexions personnelles sur des sujets divers, des recettes de cuisine, un software intéressant... J'espère que vous trouverez parmi ce fatras quelque chose digne de votre attention et éventuellement susceptible de vous faire sourire ou réagir.

Si vous voyez passer une fôt dorteaugraf, n'hésitez pas : hurlez !