jeudi 26 juin 2008

A la conquête de l'espace !!!

Marre du réchauffement, des impôts, de la vie chère, de la guerre, de la crise des subprimes et des débats politiques stériles et interminables ?

Une seule solution : quitter la Terre et partir à la conquête de l'espace ! Et dans un avenir proche !

Impossible, dites-vous ? Peut-être pas !

Voici une ébauche d'un super plan de conquête de l'univers (en exclusivité rien que pour vous) !

Le vaisseau spatial

Bon, d'abord, il faut un bon moyen de transport (si possible, ne fonctionnant pas au diesel).

Un professeur d'université en technologie mécanique et aérospatiale de Floride, a soumis une demande de brevet pour une conception circulaire d'appareil volant. L'appareil a été baptisé simplicité "véhicule aérien électromagnétique sans ailes" ou WEAV.

Le prototype proposé à la construction est de petite taille, dans les 16cm, alimenté par des batteries embarquées. Le véhicule se déplace par un phénomène appelé la magnétohydrodynamique. Une force propulsive est créée lorsqu'un courant ou un champ magnétique est passé au travers d'un fluide conducteur. Celui-ci est créé par des électrodes qui couvrent chacune des surfaces du véhicule et ionisent l'air environnant en un plasma.

Bon, cependant, bien que la conception soit prometteuse sur le papier, de gros obstacles se présentent entre la théorie et le décollage d'un premier prototype. La gestion de la gravité terrestre lors du vol de l'appareil, la masse de la source d'énergie qui devra développer une puissance suffisante pour générer le plasma nécessaire, les interférences de communication avec le véhicule en sont des exemples concrets, qu'il convient de résoudre.

Couvrir des distances gigantesques ?

Ok, le vaisseau est présent mais survient un autre problème. Les distances nous séparant des premières exoplanètes sont inimaginables.

En guise d'exemple, l'étoile la plus proche de notre système solaire, Alpha du Centaure, est située à 4,22 années-lumières, soit 270 000 fois la distance entre la Terre et le Soleil. Sur base de notre technologie actuelle, il faudrait des siècles à notre vaisseau spatial pour parcourir une telle distance.

Faut-il abandonner ? Non !!! Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement des Etats-Unis étudie actuellement un moteur "hyperspatial" !

Un indéniable avantage des projets "top secret" est qu'ils sont totalement invérifiables.

L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.

Le moteur, en théorie, fonctionne en créant un intense champ magnétique qui, selon les idées initialement développées par le défunt scientifique Burkhard Heim dans les années 50, produirait un champ gravitationnel et permettrait la propulsion d'un vaisseau spatial.

L'US Air Force a manifesté de l'intérêt pour l'idée et les scientifiques travaillant pour le Département de la Défense américain (qui possède un appareil connu sous le nom de "Z machine" susceptible de produire le genre de champ magnétique nécessaire pour piloter le moteur) indique qu'un essai pourrait être envisagé si la théorie est soumise à une analyse minutieuse.

Le Professeur Jochem Hauser, physicien à l'université des sciences appliquées de Salzgitter en Allemagne, ancien aérodynamicien à l'ESA et qui est un des scientifiques ayant proposé l'idée, a fait savoir que si tout allait bien un moteur opérationnel pourrait être testé dans environ cinq ans.

Où irons-nous ?

Puisque nous disposons désormais d'une soucoupe (tout confort) munie d'un moteur de propulsion hyperspatiale, nous sommes prêts à conquérir l'univers !!!

Cependant, vers quel point de l'Espace devrions-nous nous diriger ?

Mais vers Gliese 581c, naturellement !!!

Le 15 avril 2007, une équipe internationale constituée d'astronomes français, suisses et portugais a découvert la première exoplanète de taille terrestre ayant une température superficielle comprise entre -3°C et +40°C.

L'exoplanète a été baptisée Gliese 581c et en orbite autour de l'étoile Gliese 581, située à 20,5 années-lumière de la Terre.

Soit à peine 160 jours avec notre superbe soucoupe !

La température moyenne à la surface de cette planète laisse penser à autoriser la présence d'eau à l'état liquide à sa surface et donc une possible présence de vie extraterrestre.

En conclusion

Plus que quelques années de patience donc et je pourrais embarquer pour mon premier voyage intersidéral !!! C'est promis : je vous promet de poster mes aventures spatiales dans ce blog.

Bien entendu, la soucoupe pouvant accueillir plus d'une personne, je compte mettre en vente aux enchères sur eBay les places disponibles. Je vous tiens au courant !

A moins bien sûr que toutes mes suppositions et ma démarche pseudo-scientifique soient erronées ...

Dans ce cas de figure, je devrais faire une autre promesse : limiter les apéros de manière drastique... Néanmoins, étant donné le sérieux de tout ce travail, j'ai peu de doute à ce propos. :o)



mercredi 18 juin 2008

Qu'est-ce que signifie l'expression "présomption d'innocence" ?

Wahoub Fayoumi, journaliste à la RTBF arrêtée début juin pour « appartenance à une organisation terroriste », en compagnie notamment de Bertrand Sassoye (ex-CCC), a fait parvenir au « Soir » le récit impressionnant de son arrestation, des interrogatoires, de sa détention.

Bien sûr, chacun se forge sa propre opinion. Personnellement, je trouve cela édifiant, choquant et assez inquiétant.

Le Cauchemar, lettre de prison
Rédaction en ligne

mardi 17 juin 2008, 07:08

Je suis journaliste. Mais ce n'est pas pour ça que j'écris aujourd'hui. Ce texte est mon témoignage. Quelque chose d'immense et d'effrayant m'est arrivé, il y a plus d'une semaine.

C'était jeudi. Le 5 juin, c'est l'anniversaire de mon compagnon. A 5h00 du matin, on frappe à la porte. Je dormais encore, je m'habille vite, ça a l'air important. Lorsque j'ouvre, je vois des policiers dans la cage d'escalier. Il y en a beaucoup. Je pense à un cambriolage.

On me dit que c'est pour une perquisition. Chez moi ?

"Vous venez chez moi ?" je dis.

Oui.

Je leur demande pourquoi. "On ne sait pas. On a juste un mandat."

Ils entrent.

"Vous êtes seule ? Vous êtes sûres ?" Ils sont 6 ou 7. Ce n'est pas normal.

"Que ce passe-t-il ?" je dis. Sur le papier, il y a écrit "terrorisme", "urgence".

"Vous êtes privée de liberté, madame."

On ne réalise rien à ce moment-là. On ne comprend simplement pas les mots. La tête tourne. Ils fouillent. Tout. La cuisine, la salle de bain, mes vêtements, mes livres. Ils mettent des choses de côté, ils disent "on saisit". ça dure 3 heures. Ils prennent les ordinateurs, des affiches, des livres, un bouquin en arabe.

Je leur dit "je dois aller au travail."

"Je ne pense pas que ce soit possible."

Je voudrais téléphoner, mon GSM est déjà saisi. Mon équipe attendra à Reyers, mon compagnon aussi, je ne verrai pas mon frère qui prépare un voyage de plus d'un an en Espagne et au Mali.

Personne ne saura où je suis aujourd'hui.

"Au bureau" comme ils disent, c'est l'interrogatoire. Des questions sur mon nom, mon âge, mon loyer, mon numéro de carte de banque, mes opinions politiques, mes amis. Des heures passent, je commence à trembler.

Aux questions auxquelles je réponds "je ne sais pas", ils insistent. Avant de comprendre ce qu'ils veulent. Le choc se diffuse lentement, à chaque question.

C'est l'après-midi. J'aperçois des hommes cagoulés, armés. Ils viendront me chercher. Il doit être 17 ou 18 heures. Je suis menottée, attachée par une corde que tiennent deux hommes. Je suis masquée, je ne peux rien voir.

Trajet en voiture. Sirènes hurlantes, escorte. Arrivée au Palais de Justice.

Des couloirs, des ascenseurs, je ne vois rien. On s'arrête. Un homme m'enlève les menottes, mains sur la tête ; un autre, le masque. Je suis face à un mur gris. Une porte se ferme.


Je n'ai vu personne. Je n'ai rien vu à part cette porte grise qui s'est fermée, grise comme les murs, comme le rebord en béton. Les murs lisses, affreusement lisses. Il n'y a aucune ouverture. J'ai l'impression d'étouffer. Envie de taper sur ces murs lisses. Je ne dois pas pleurer.
Personne ne m'a dit un mot. J'attends. Des heures. 20h ? 22h ?

Interrogatoire chez la juge d'instruction. "Vous n'avez pas tout dit".

Un cauchemar qui se poursuit. Je ne sais pas où j'ai mal. Ça va s'arrêter, j'en suis sûre. Je pleure quand elle parle de ma famille. C'en est trop.

A nouveau le cachot. Ma tête est raide. Je m'allonge sur le rebord en béton. Quelle heure est-il ? Est-ce que le temps s'allonge ou se rétrécit ? On reviendra me chercher. Chez la juge, dans ce bureau allumé au fond d'un couloir.

"J'ai hésité" elle dit. Alors je sais. Sur mon mandat d'arrêt, il est 2h30.

C'était il y a une semaine et quatre jours. Beaucoup de choses à dire sur le mandat d'arrêt, sur l'inculpation, sur les méthodes.

Des méthodes de cowboys, des interrogatoires où on renverse la charge de la preuve. On m'a épié, surveillée, mise sur écoute, analysé mes comptes bancaires et mon écriture, depuis plus d'un an.

Attendait-on de moi que je conforte une hypothèse de départ ? Que je donne des noms qui alimenteraient leur idée ?

Leur enquête est restée désespérément vide. Est-ce pour cela que je suis en prison ?

Sommes-nous là parce qu'il DOIT y avoir quelque chose ?

Il suffirait alors de bien peu : d'affirmer des solidarités, d'avoir des idées politiques. Je l'ai entendu à notre charge, ces idées politiques ont été présentées comme en soi terroristes !

Je n'ai jamais caché mon engagement. Il est public, libre et réfléchi. Défendre des étudiants, des sans-papiers, des prisonniers politiques, se battre pour un monde plus juste, ce ne sont pas des engagements dont on doit avoir honte. Si je n'avais pas été ici, j'aurais été devant ces prisons, j'aurais écrit des communiqués, j'aurais contacté des associations.

La souffrance de ma mère et de mes frères, la solitude de mon compagnon, la tristesse de mes amis, l'incompréhension sur mon lieu de travail, la privation de liberté de quatre militants, la criminalisation de la solidarité, sont-ils des prix à payer ?

Wahoub
Prison de Berkendael

jeudi 12 juin 2008

La revanche des pop corns !


Alors que les premiers téléphones mobiles apparaissaient, une kyrielle de frimeurs avant-gardistes exhibaient fièrement leurs premiers appareils qui évoquaient plus la forme d'un talkie-walkie militaire.

Désormais, cette époque est bel et bien révolue et plus personne n'ose sortir sans ce précieux appareil, de peur d'être coupé du monde.

Notre sonnerie préférée retentit ? Nous bondissons généralement dessus, où que nous soyons, quoi que nous soyons en train de faire.

Ce gadget technologique qui a bouleversé notre mode de vie est-il réellement sans danger ? Les quelques rares études statistiques menées jusqu'à présent sur la question sont peu éloquentes à ce sujet ou plus simplement, on en parle peu ou pas du tout.

Dites, entre nous, avez-vous déjà eu l'oreille bien chaude, suite à une longue discussion passionnée à l'aide d'un téléphone portable ?

Afin d'illustrer ce propos, je vous invite à jeter un œil sur la vidéo suivante en cliquant sur l'image. Néanmoins, attention aux âmes sensibles : il s'agit d'un véritables grain de pop corns... ;o)

La mort d'un malheureux grain de pop corn
Suite à cette malheureuse expérience, la communauté des pop corns a été véritablement scandalisée.

En guise de représailles, un parti des plus radicaux pop corns ont mené une expédition punitive contre un iphone, le plus majestueux des représentants de la race des téléphones portables.

La mort d'un malheureux grain de pop corn

mercredi 4 juin 2008

Un petit tataki de thon rouge ?


Je suis un peu honteux de l'avouer mais il existe de merveilleuses recettes de cuisine qui ne font pas partie de la célèbre philosophie "le gras, c'est la vie !".

Il est donc possible de se régaler sans pour autant augmenter son taux de cholestérol de manière drastique.

La recette que je vous soumets ici se sert soit en zakouski, soit en petite entrée - à votre meilleure convenance. Son origine se perd dans la Nuit des Temps : les Grands Maîtres Culinaires Occultes se la transmettent de génération en génération de bouche à oreille...

Je romps donc ici le sceau du Secret. :o)

De manière plus sérieuse, un "tataki" désigne une pièce de poisson saisie sur une poêle très chaude mais servie froide.

En ce qui concerne le poisson, l'idéal est bien entendu d'utiliser du thon rouge (le plus merveilleux poisson du monde après la sole). Cependant, vous ne l'ignorez peut-être pas mais ce poisson est menacé d'extinction : les prix de vente au Japon atteignent des sommets et les quotas de pêche draconiens imposées par l'Union Européenne sont fort peu respectés (l'écologie contre le profit, cela sonne généralement comme le pot de terre contre le pot de fer).

Qui sera donc le gugusse qui pêchera le dernier représentant de cette espèce ?

Pour cette recette en particulier, une bonne tranche de thon aux nageoires jaunes (lequel semble moins menacé d'extinction) suffira amplement. En plus, ce n'est pas votre porte-feuille qui s'en plaindra. D'un point de vue gustatif, la différence est légère, croyez-moi.

Bon appétit !

Tataki de thon rouge, marinade au soja, sésame et gingembre

Ingrédients
  • Filet de thon rouge
  • Moutarde
  • Vinaigre de soja
  • Set et poivre
  • Jus de citron
  • Gingembre frais râpé
  • Huile d'olive
  • Coriandre
  • Sésame
Mode opératoire
  • Faire revenir un peu de sésame à la poêle (sans ajouter d’huile).
  • Saisir à la poêle sur feu très vif la tranche de thon rouge sur les 2 faces - l'intérieur doit rester "cru" mais l'extérieur doit être grillé.
  • Découper la tranche en dé.
  • Réaliser une vinaigrette en mélangeant de la moutarde et du vinaigre de soja.
  • Saler et poivrer.
  • Ajouter du citron et valider le goût de la préparation (environ 1 citron et ½).
  • Ajouter un peu de gingembre râpé et un peu d’huile d’olive.
  • Incorporer un peu de coriandre finement hachée.
  • Faire mariner les dés de thon rouge dans cette vinaigrette tout en ajoutant le sésame.
  • Réserver.